Quelle est la différence entre microcrédit et microfinance ?
Vivre avec de faibles revenus pousse certaines personnes à se tourner vers des organismes particuliers. Elles peuvent avoir recours à une structure de microcrédit ou de microfinance. Toutefois, pour choisir une de ces organisations, il faut nécessairement qu’elles sachent en quoi le microcrédit est différent de la microfinance. Dans les lignes qui vont suivre, nous faisons la lumière sur le sujet.
Que peut-on retenir du microcrédit ?
Le microcrédit est considéré comme une sorte de financement capable d’attribuer de faibles crédits. Certaines structures peuvent octroyer un crédit urgent le jour même aux personnes qui ne peuvent pas demander des prêts bancaires. Elles ne sont d’ailleurs pas les seules, toute personne vivant dans des conditions précaires peut l’obtenir. Cependant, le faible montant emprunté à ceux-ci doit être remboursé dans un court délai.
Qu’est-ce que la microfinance ?
Quant aux microfinances, il s’agit d’une proposition générale de financement uniquement accessible aux individus expulsés des systèmes bancaires. Avec cette option, ils auront accès à de nombreux appuis financiers comme le microcrédit, la microépargne ou la microassurance. Cela sous-entend que la microfinance a pour objectif d’attribuer des microcrédits. D’autre part, elle a pour but de mettre en place quelques institutions qui répondent à des besoins particuliers.
Les points spécifiques des microcrédits
Grâce au petit montant octroyé, les emprunteurs peuvent disposer d’un revenu qui donne un réel sens à leur vie. Avec le caractère faible de ce crédit, il est rare de constater des impayés ou des retards de paiement. Étant financé par les coopératives ou complémentaires santé, il nécessite des frais de suivi jusqu’à la fin de l’opération. Vu qu’il n’y a pas d’exigence de caution, son taux est également élevé. Ce dernier peut varier de 8 % à 20 %.
Les points particuliers des microfinances
Les microfinances sont spécifiquement destinées aux populations des pays en voie de développement. Contrairement aux institutions bancaires, ce type de financement privilégie les clients à risques. Avec celui-ci, aucune condition n’est exigée à propos de l’objet de prêt. De plus, une attention particulière est accordée aux clients pour satisfaire leurs besoins de financement. Ici, le taux est largement supérieur à celui du domaine bancaire et peut atteindre 26 %.
En cas d’emprunt sans garanties formelles, un suivi permanent des fonds est nécessaire. Cela évite à l’emprunteur la dégradation de sa situation financière et surtout des procès en justice. Lorsque l’emprunteur est loin de l’organisation de financement, les frais de transport de l’agent sont inclus dans ceux de traitement de son dossier. Ce qui augmente le cout de ce type de financement. T
Tout bien considéré, ces deux types de financement proposent des offres similaires de crédit. La différence réside principalement au niveau du pourcentage des taux et c’est notamment ce qui les rend couteux.